De 3 semaines à 4 mois dans la rue, avant une prise en charge dans un hébergement d’urgence : voilà le parcours « type » d’un demandeur d’asile dans les Yvelines.
Avec une proposition simple et évidente : héberger les demandeurs d’asile dès leur arrivée !
Voilà un des points clés abordé lors de Conférence Inversée du 6 avril 2019 à Triel sur l’Hébergement des migrants, organisée par le Réseau AMY. Une quarantaine de migrants hébergés à Mézy, Triel, Conflans, Achères, Versailles…, ou non hébergés, ont exposé leurs parcours d’hébergement et ont fait des propositions aux représentants de l’ État, aux élus, aux représentants des hébergeurs qui étaient présents.
Espérons que la parole de ceux que l’on n’entend jamais aura permis aux décideurs une meilleure compréhension des problèmes concrets et précis tels que vécus par les migrants : un hébergement tardif, discontinu, et dont les conditions sont souvent difficiles (promiscuité, règlements ressentis comme “infantilisants”, insuffisance de l’accompagnement social). Un état de fait qui crée bien évidemment des difficultés parfois majeures dans l’accès aux droits et à l’intégration dans notre pays.
Malgré une augmentation récente des places d’hébergement sur les Yvelines, les besoins restent immenses.
Merci encore à tous les participants !